Article sur le webzine CyclismeRevue.eu
Infatigable, Pascale nous le prouve tous les jours. Comment fait-elle ? Impossible à dire. Ce « petit bout » de femme trouve le moyen d’être la première au Centre de Presse, de réaliser ses communiqués, d’intervenir pour les traductions (pas moins de six langues à son actif), et ensuite effectuer la fermeture du CP, avant de rejoindre l’hôtel. Si ce n’était que cela, durant le Tour, on pourrait écrire: « Ben oui, une façon comme une autre de passer des vacances actives…! » Mais voilà, pour Pascale, la rage d’écrire ne s’arrête certainement pas aux communiqués (fort bien faits d’ailleurs), pour ASO, pour Alejandro Valverde, pour Luis Leon Sanchez, pour la Caisse d’Épargne, où pour l’UCI. Non, loin s’en faut. Madame trouve encore, on ne sait où, la force et surtout le temps de rédiger des œuvres, dont son premier roman -Les Survivants de Sallimoc, aux éditions L’Harmattan- vient de sortir de presse.
Avant de présenter ce roman, un petit retour sur la carrière de Pascale Schyns s’impose. Née en 1964, en Belgique, elle fait des études de germaniste, avant de se diriger vers le théâtre, dont le Cours Florent à Paris, lui permettant de vivre aux États-Unis et en Amérique latine. Changeant d’orientation, elle devient alors journaliste tout en maintenant sa fonction première de traductrice. Engagée en 2006, après la victoire de Valverde sur La Flèche Wallonne, par la Caisse d’Épargne comme attachée de presse, Pascale s’occupe depuis de la com’ des coureurs précités, mais aussi de celle de José Ivan Gutierrez. Vivant officiellement en Espagne, notre romancière (qui ne possède pas de voiture, trop cher à son goût…), n’y passe que peu de temps. Éternelle voyageuse, ses multiples fonctions obligent, Pascale n’imagine pas la vie sans écriture. Ce roman fait suite à de nombreux recueils de poésie, dont le premier fut: Il ne s’agit peut-être pas de lui, paru aux éditons Caractères à Paris, en 1998.
Par Robert Genicot