Revue de presse: Nos lettres
Article d’Emile Kesteman paru dans Nos Lettres (Octobre 2010). Nos Lettres est le mensuel de l’Association des Ecrivains Belges de Langue Française :
« Nous sommes en plein dans l’imaginaire qui n’est pas dépourvu de liens étroits avec le réel.
Une jeune personne (Fanny Poinsettia) est poussée de façon irrésistible par le désir de visiter un site rupestre et historique (Talarami). Cela se mue en problème existentiel. Dans quelle mesure l’imaginaire correspond au réel et vice-versa, dans quelle mesure il s’en éloigne ?
Le paysage est étrange. Les gens également. On est sans cesse sur le point de rencontrer des fantômes dont on ne sait pas toujours s’ils sont bénéfiques. On en conclut que des forces obscures nous accompagnent et influencent notre parcours terrestre. Il faut sans cesse se positionner sur la défensive car le danger nous guette. La lecture est facilitée par les qualités de la langue bien qu’aux trois-quarts du roman le lecteur a plus ou moins l’impression de certaines longueurs.
Il fallait avoir du souffle pour écrire cette œuvre où tout lecteur pressentira les mystères de l’existence. On vit entre hallucination et réalité. L’être humain s’interroge continuellement sur le sérieux de l’existence. Est-ce une fable qui renvoie à autre chose ? Cela est suggéré de façon habile et le mystère continue à planer. L’auteur rêvait depuis de nombreuses années de régions lointaines et mystérieuses où se développaient des civilisations très différentes de la sienne qui, en réalité, est déjà multiple.
Originaire de la région liégeoise, écrivain de langue française, elle est diplômée en philologie germanique de l’Alma Mater de la ville de Liège. En outre elle réside en Espagne et fréquente en permanence les milieux internationaux du cyclisme. Dans ce domaine n’est-elle pas journaliste depuis des années et de grande réputation.
Elle a fréquenté La Fleur en papier doré à Bruxelles où sont passés des poètes et des artistes soucieux de rencontrer et curieux de ce qui est autre.
L’attention du lecteur est sur le qui-vive jusqu’à la dernière page.
Et le mystère demeure."