Revue de presse: Reflets
Le 3 novembre dernier, Pascale Lora Schyns était présente à l'Espace Wallonie de Bruxelles dans le cadre de la soirée des lettres organisée tous les mois par l'A.R.E.A.W (Association Royale des Ecrivains et Artistes de Wallonie), présidée par Joseph Bodson.
Le premier roman de l'écrivaine, Les Survivants de Sallimoc, paru aux éditions L'Harmattan, a été présenté par Jacques Goyens, lequel a également publié un article consacré à cet ouvrage dans le dernier numéro de la revue Reflets, trimestriel officiel de l'A.R.E.A.W. Nous vous invitons à en découvrir le texte ci-dessous.
Pascale Lora Schyns, Les Survivants de Sallimoc, L’Harmattan
Les Survivants de Sallimoc est un livre étrange qui surfe entre réalité et surréalité, rêve, fantastique, merveilleux. L’héroïne, au nom fleuri de Fanny Poinsettia, est en recherche. De qui ? De quoi ? Le mystère de la grotte de Talarami, le secret de la naissance de Rafael Castor, les fantômes du Palais ?
Au fil des chapitres, nous assistons à une enquête menée par l’héroïne auprès des habitants de Sallimoc : Rebecca, la réceptionniste du Logis de Saint Jérôme, Madame Rachel, un chat qui parle, l’idiot du village, le serveur qui buvait du sang de cheval. Au travers de cette curieuse galerie de personnages, le lecteur est progressivement initié aux mystères d’un monde paranormal où le Bien et le Mal se côtoient.
La progression est lente, parfois trop lente, mais la persévérance du lecteur est récompensée lorsque, dans les quarante dernières pages, Fanny Poinsettia rencontre Pablo Albas qui se révèle être le véritable but – inconscient – du voyage de l’héroïne. Le meilleur du roman se situe là, dans les derniers chapitres, habités par un souffle.
Bâti tout entier autour de la personne de Fanny, le roman offre une succession de tableaux figurant les multiples rencontres de l’héroïne, jusqu’à celle de Pablo Albas qui lui entrouvre la porte d’un autre monde, d’une autre vie. Les descriptions très minutieuses et l’accumulation de détails alourdissent parfois le récit. En revanche, à la fin du roman, le rythme devient haletant.
Rappelons que Pascale Lora Schyns est entrée en littérature avec Lettres à Jean Cocteau, une correspondance imaginaire avec cet auteur, qui fournit peut-être la clé de son inspiration.