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Las circunstancias atenuantes

par Pascale Lora Schyns

publié dans Bibliographie

Las circunstancias atenuantes

Las circunstancias atenuantes

Poesía de teatro (en español)

 

Editorial El Taller del Poeta (Pontevedra – España)

Noviembre de 2014

 

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Arapizandú, Les missions jésuites au Paraguay, présenté sur le site de l’Association Royale des Écrivains et Artistes de Wallonie

par Pascale Lora Schyns

publié dans Revue de presse

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Arapizandú, Les missions jésuites au Paraguay, présenté sur le site de l'Association des Écrivains Belges

par Pascale Lora Schyns

publié dans Revue de presse

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Presentación de 'Arapizandú' en España

par Pascale Lora Schyns

publié dans Actualité

Presentación de 'Arapizandú' en España

¡Les esperamos numerosos y numerosas en Cantabria, el sábado 29 de octubre, para una tarde marcada por la convivencia y la descubierta de los paisajes extraordinarios del Paraguay!

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Presentación de "Arapizandú" en Asunción

par Pascale Lora Schyns

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Presentación de "Arapizandú" en Asunción

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Biographie

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Pascale Lora Schyns: d’Eddy Merckx au Life Art Process

 

Née un 3 février, jour de la Saint-Blaise, la petite fille qui vit le jour en pleine nuit ne pouvait recevoir d’autre prénom que celui de Pascale. Le bébé de tout juste trois kilos né dans la Cité Ardente par un temps glacial – ce n’était que le premier des contrastes d’une vie qui venait à peine de débuter – savait à quoi s’en tenir. Il lui allait falloir penser. Tel un homme ? Un deuxième prénom, Lora, vint s’ajouter au premier, histoire de lui apporter une touche de féminité. Pascale Lora Schyns était née. Le plus dur cependant restait à faire : se lancer dans la grande aventure de la vie. Ce qui pour personne n’est une mince affaire.

 

Que fit-elle entre zéro et cinq ans? Beaucoup de choses sans doute. Comme tout le monde. Les plus importantes en fait : apprendre et jeter les bases de sa vie. Et voilà qu’apparaît le premier souvenir : El Córdobes, le magnifique torero, seul dans l’arène de Tarragona face au taureau, seul face au silence, seul face aux bravos de la foule. Le premier voyage. Elle a aujourd’hui cessé de compter les pays visités ou tout juste traversés. 

 

Il faisait chaud sous le soleil de l’Espagne. Très chaud. Le sang coulait, rouge. Très rouge. La Mort rôdait mais la vie pourtant était plus forte. Mystérieuse violence, effrayante beauté, corps à la limite de la déchirure, et l’âme qui cherche son chemin, s’arrête, s’échappe et puis revient au cœur de ce qui la fait vivre. C’est ce jour d’été de l’année 1969 que l’Art est entré dans la vie de Pascale Lora Schyns. Le sport y était entré quelques semaines plus tôt, le 20 juillet, le jour où Neil Armstrong posa peut-être le pied sur la lune, mais surtout celui où Eddy Merckx remporta son premier Tour de France.  Voilà quels sont les deux événements qui vont déterminer la vie d’une fluette petite fille blonde.

 

Aurait-t-elle voulu brûler les étapes qu’elle ne l’aurait pas pu. Il fallait d’abord aller à l’école. Plaisante occupation il est vrai. Elle adora ces longues journées passées en classe et plus encore faire ses devoirs. Dès qu’elle sut lire, elle termina toutes ses journées camouflée sous la couverture armée d’une lampe de poche pour seul éclairage – histoire d’échapper au couvre feu familial –  et de n’importe quel volume qui lui était tombé sous la main dans le salon. A sept ans elle lisait Georges Sand et posait les prémisses d’une myopie précoce.

 

Les humanités gréco-latines succédèrent à l’école primaire. Au cours de ces mêmes années, son professeur de français lui donna le goût du théâtre, celui de la poésie, et celui du célibat. Elle s’appelait Suzanne et avait des yeux bleux magnifiques, elle qui dans sa jeunesse avait peut-être connu l’acteur Gérard Philippe. Tout autre amour près celui-là lui sembla bien fade. Pascale Lora rencontra à cette époque au hasard de ses visites à la bibliothèque, de nombreux auteurs russes. A l’heure où ses compagnes de classe profitaient de leurs premières sorties en ville, elle s’enfermait dans sa chambre avec Dostoïevski et Tolstoï.

 

L’être risquait de devenir solitaire. Il fallait prendre l’air. Le souvenir d’Eddy Merckx, toujours lui, la mit sur un vélo de compétition, et tous les dimanches la famille au grand complet (Papa, Maman, mon frère, mes trois sœurs, le chien et moi) prit la direction des Flandres pour aller voir la sportive sauter sur les pavés et risquer sa vie au sprint. Les résultats n’étaient pas franchement probants et l’heure d’entrer à l’université ayant sonné, l’athlète rangea sa bicyclette dans un coin du salon – l’objet n’était plus utilisé mais il restait néanmoins beau à regarder.

 

Parce que les nombreux déplacements effectués de l’autre côté de la frontière linguistique lui avaient appris le néerlandais et que son professeur d’anglais la trouvait plutôt bonne dans la langue qu’il enseignait avec un mélange d’enthousiasme et de rigueur, Pascale Lora fut envoyée, elle qui rêvait d’entreprendre des études d’histoire ou de journalisme, vers la philologie germanique. Intéressant, mais comme elle ne tenait pas en place, elle profitait des heures de fourche pour assister en cachette aux cours d’italien et d’espagnol chez ses collègues de romane.

 

Nicoletta Cherubini, la lectrice du cours d’italien, une florentine au tempérament explosif et intriguée par la présence constante de cette ‘espionne’, l’invita à rejoindre la troupe théâtrale universitaire. Quelques mois plus tard Pascale Lora qui déjà ne perdait aucune occasion de tenter de nouvelles expériences et de goûter à tout, se retrouva sur les planches du Théâtre de la Place de Liège dans le costume somptueux de Donna Isabella. Cela lui plut et ne pouvant envisager son futur réduit à de continus allers-retours entre des salles de classe et la salle des profs, elle décida qu’il était temps de mettre les voiles.

 

Elle brûla les innombrables cahiers qu’elle avait remplis depuis l’âge de treize ans – c’est bien à cet âge-là n’est-ce pas que les jeunes filles commencent à rédiger leur journal intime? – et sa valise à la main avec l’argent de son livret d’épargne en poche, elle prit le chemin de Rome. Rome ville ouverte à tous les rêves, à tous les pièges.  Elle avait quitté une salle de classe pour une autre : celle de l’Actor’s Studio où elle approfondit ses quelques connaissances théâtrales. Elle y pratiqua aussi le chant et la danse, ce qui n’est pas une nouveauté en soi puisqu’entre six et dix ans elle avait suivi avec assiduité un cours de danse classique où lui furent enseignées des valeurs qu’elle considère aujourd’hui encore comme essentielles : discipline, abnégation, rigueur et autocontrôle. Et que l’on n’a rien sans rien et que la patience finit toujours par donner des fruits.

 

Revenons à Rome où les temps furent difficiles. Pascale Lora y apprit que tout se paie et multiplia les petits boulots afin de pouvoir payer à la fois les professeurs et son loyer. Aujourd’hui très intriguée par la cuisine expérimentale, elle créa là-bas sa première recette : les spaghettis au miel et à l’huile d’olive. Les trois uniques ingrédients que la plupart du temps elle trouvait le soir sur l’étagère du coin cuisine du studio qu’elle louait.

 

Rome ce n’était pas si mal, mais Paris, ah Paris !  Après un an ou deux tout au plus il faut changer de ville ou tout au moins de maison au risque de s’endormir. Enchaînement sur le cours Florent et rencontre avec Jean Marais, l’amant de l’homme de sa vie d’adolescente, Jean Cocteau. De cette rencontre et bien des années plus tard lorsque mourra l’acteur naîtra un livre de correspondance: Lettres à Jean Cocteau. 

 

Pascale Lora décide dans la Ville des Lumières que monter sur une scène c’est bien, mais qu’y diriger les autres dans leur jeu d’acteur c’est mieux. Les guider. Les manipuler aussi ? Sans doute. Sans aucun doute. De là à écrire la vie des autres, les placer là où elle veut sur l’échiquier de leur vie, décider de leur destin, il n’y a qu’un pas. Un jour elle sera écrivain. Avant cela pourtant elle veut continuer à accumuler expériences et images, à rencontrer les esquisses de ses futurs personnages.

 

Hollywood et le chaud soleil de la Californie ? Pourquoi pas mais sans l’indispensable green card, il lui faudra vite descendre plus vers le sud. Mexico, Mexiiiiiiico ! Et le début d’une longue histoire d’amour avec l’Amérique latine, nécessaire depuis lors à l’auteur pour y puiser son inspiration et s’y ressourcer à chaque fois que l’empêche de respirer le matérialisme européen. Au Mexique, elle retrouve les taureaux, le rouge mais aussi toute une déclinaison d’autres couleurs. Au pays où la Toussaint est jour de fête elle se rapproche de la Mort qui deviendra l’un de ses personnages préférés et que l’on retrouvera partout dans sa poésie, dans ses nouvelles et à n’en pas douter dans ses romans. Elle apprend que la mort n’a rien de triste mais que l’apprivoiser demande toute une vie. Laquelle peut-être courte. Il ne faut donc pas traîner en route. Depuis lors elle vit à 200 à l’heure de peur de ne pas avoir le temps de tout faire. Et pourtant la lenteur que prend la vie dans les romans des auteurs latino américains la fascine. Les Amours au Temps du Choléra est resté son livre de chevet préféré. S’envoler en pesanteur.

 

De retour en Europe avec dans ses valises quelques volumes en version originale de Stephen King et de Graham Masterton, elle voudrait ne plus rien faire d’autre qu’écrire. Il faut pourtant bien d’abord qu’elle pense à subvenir à ses besoins. Ses goûts en matière culinaire se sont sophistiqués.  Utilisant alors ce qu’elle a appris en cours de route (six langues rien de moins), elle se lance dans la traduction  d’abord et dans le journalisme ensuite. Le cyclisme revenant à la charge, elle deviendra  commissaire pour le compte de l’Union Cycliste Internationale avant d’y être chargée de la direction des relations internationales. Une passion n’exclut pas nécessairement l’autre.

 

Car, passionnée, elle l’est Pascale Lora Schyns ! Par tout ce qu’elle découvre, par tout ce qu’elle entreprend. Et elle n’en finit jamais de découvrir ni d’entreprendre. Après que le cancer l’ait obligée à se poser un peu et, surtout, aidée à comprendre que seuls comptent les moments de bonheur – faire toujours uniquement ce qui nous rend heureux car le temps perdu à se perdre ne revient jamais –, elle vit maintenant à travers le Monde. Elle se dédie à nouveau à l'écriture après une tournée sur les planches de plusieurs mois, en Espagne et à travers toute l'Amérique latine, où elle a mis en scène et interprété un monologue inspiré de son livre Estropeada, sur le thème de la violence faite aux femmes.

 

Aujourd'hui, elle laisse la danse la mener vers qui elle est et vers qui elle veut devenir, avec l'apprentissage du Life Art Process et du Butoh. Une tournée mondiale est en préparation pour l'année de ses soixante ans. Si l'Univers le permet. D'un Univers à l'autre (L'Harmattan), c'est d'ailleurs le dernier des quinze livres de Pascale Lora Schyns publiés à ce jour.

 

 

Biographie
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Publication au Paraguay du nouveau livre de Pascale Lora Schyns

par Pascale Lora Schyns

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ARAPIZANDÚ

 

Les Missions Jésuites au Paraguay

Photos et textes : Pascale Lora SCHYNS

 

 

ISBN 978-99953-36-27-1

Conception et mise en page : Enzo Schyns

 

 

L’inoubliable film de Roland Joffé La Mission, Palme d’or du Festival de Cannes en 1986, marqua l’entrée de l’auteure dans l’âge adulte. Elle n’eut de cesse de partir un jour à la découverte du Paraguay, ce pays mystérieux alors encore sous le joug d’une dictature qui dura trente-cinq ans, toujours fortement peuplé par les indiens guaranis.

 

Quinze ans plus tard, elle transforma ce rêve en réalité et partit en solitaire, avec pour tout équipage un sac à dos et plusieurs appareils-photos jetables (le numérique faisait alors seulement ses premiers pas auprès du grand public), à la découverte des sept sites historiques où les ruines des missions jésuites étaient encore visibles. De San Ignacio Guazú à La Santísima Trinidad del Paraná en passant par San Cosme y Damián, Santiago, Santa Rosa, Santa Maria de Fe et Jesús de Tavarangué, inspirée par la musique d’Ennio Morricone et par celle des anges dont elle sentit à maintes occasions la présence, la photographe découvrit des sites magiques et encore éloignés des circuits touristiques.

 

Quinze années encore passèrent avant que la maison d’édition paraguayenne Foto Síntesis publie en ce début 2016, en offset et dans une édition bilingue français-espagnol, ces photos que l’auteure a accompagnées de courts poèmes explicatifs du contexte de chaque image. Une balade dans l’histoire des réductions jésuites et des indiens guaranis, au fil des sites découverts à l’occasion d’un voyage unique. 

 

Une introduction à l’histoire des missions jésuites au Paraguay commence le voyage initiatique que vous propose Pascale Lora Schyns.

 

 

Pour toute information complémentaire ou savoir comment vous procurer le libre, merci d’envoyer un courriel à Arapizandu2016@gmail.com

 

 

 

Il était une fois une petite fille qui rêvait d’être une petite grenouille bleue et or. Elle pourrait alors bondir d’une ville à l’autre, d’un pays à l’autre. Une grenouille libre et agile, capable d’échapper à tous les pièges, à tous les filets. Une grenouille qui rencontrerait les êtres les plus étranges et extraordinaires, les plus avenants et les plus troublants.

 

La petite fille grandit plus qu’elle ne l’aurait souhaité pour se lancer dans ses pérégrinations en passent complètement inaperçue  – la grenouille aurait aimé jouer à l’homme invisible !  –, mais elle entreprit néanmoins de réaliser ses rêves. C’est ainsi qu’elle regarda, écouta, découvrit et apprit bien des choses. Et elle continue de le faire.

 

Voyager à l’intérieur des lieux et des êtres, faire connaissance avec des mondes nouveaux pour pouvoir ensuite les décrire ou, mieux encore, les réinventer, voilà quel est l’univers de Pascale Lora Schyns, écrivaine, journaliste et comédienne. Née en Belgique en 1964, elle est l’auteure de 14 livres publiés en français, anglais et espagnol. Elle est membre de l’Association des Écrivains Belges de Langue Française. Elle vit à travers le Monde.

 

 

Bibliographie

  • Il ne s’agit peut-être pas de lui – poèmes – Caractères – Paris (France) – 1998
  • Lettres à Jean Cocteau – correspondance – Lux – Avin (Belgique)  – 2000
  • L’amer qui tue – récit – Pleine Vie – Paris  (France) – 2000
  • Para no dormir – poèmes – Édition associative Clapas – Aguessac (France) – 2002
  • L’oubli retrouvé – poèmes – Eole – La Roche-en-Ardenne (Belgique)  – 2003
  • Gospel blanc (horribles petites histoires) – nouvelles –  Éditions Chloé des Lys – Bary (Belgique)  – 2004
  • Le rejet – poèmes – Eole – La Roche-en-Ardenne (Belgique)   – 2005
  • Les subterfuges du vent – poèmes –  Eole – La Roche-en-Ardenne (Belgique)   – 2007
  • Orange fruits grow on rose trees – poèmes –  Eole – La Roche-en-Ardenne (Belgique)   – 2007
  • Parece que fue ayer...Comme si c’était hier – traductin française des poèmes de Fidolo Cano (édition bilingue) – Eole –  La Roche-en-Ardenne (Belgique)  – 2009
  • Les Survivants de Sallimoc – roman – Éditions L’Harmattan – Paris (France) – 2010
  • Estropeada – poèmes –   El Taller del Poeta – Pontevedra (Espagne) –  2013
  • Las circunstancias atenuantes – poésie de théâtre – El Taller del Poeta – Pontevedra (Espagne) – 2014
  • Arapizandú – Les Missions Jésuites au Paraguay – photos et textes (bilingue français-espagnol) – Foto Síntesis – Asunción (Paraguay) – 2016

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El nuevo libro de Pascale Lora Schyns se publica en Paraguay

par Pascale Lora Schyns

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ARAPIZANDÚ

 

Las Misiones Jesuíticas en Paraguay

Fotos y textos: Pascale Lora SCHYNS

 

 

 

ISBN 978-99953-36-27-1

Diseño y diagramación : Enzo Schyns

 

 

La inolvidable película de Roland Joffé The Mission, Palma de oro del Festival de Cannes en el 1986, marcó la entrada de la escritora en el mundo de los adultos. Empezó a soñar con descubrir ese país misterioso llamado Paraguay, entonces todavía bajo el yugo de una dictadura que duró treinta y cinco años, poblado por una gran densidad de indios guaraníes.

 

Quince años más tarde, el sueño se convirtió en realidad y, acompañada por su mochila y unas cuantas cámaras fotográficas desechables (apenas se conocían las cámaras digitales), salió a descubrir los siete sitios históricos donde se podían aún ver algunas ruinas de las misiones jesuíticas. De San Ignacio Guazú a La Santísima Trinidad del Paraná, pasando por San Cosme y Damián, Santiago, Santa Rosa, Santa María de Fe et Jesús de Tavarangué e inspirada por la música de Ennio Morricone y de los ángeles cuya presencia era omnipresente, la fotógrafa descubrió unos lugares mágicos y todavía lejos de los circuitos turísticos.

 

Pasaron otros quince años y, en el primer semestre del 2016, la editorial asunceña Foto Síntesis publicó, en offset, aquellas fotos,  con poemas explicando el contexto de cada imagen en una edición bilingüe español-francés. Un paseo por la historia de las reducciones jesuíticas y de los indios guaraníes, a lo largo de los sitios descubiertos durante un viaje único.  

 

Una introducción a la historia de las misiones jesuíticas en Paraguay sirve de prólogo al viaje iniciático propuesto por Pascale Lora Schyns.

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Para información adicional o pedir el libro,

enviar un correo electrónico a Arapizandu2016@gmail.com

 

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Relaciones Públicas del Movimento Poetas del Mundo

par Pascale Lora Schyns

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Relaciones Públicas del Movimento Poetas del Mundo

Más información sobre el Movimiento Poetas del Mundo disponible en http://www.poetasdelmundo.com/index.php

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Entrevista radiofónica en la Hora Nacional de Morelos

par Pascale Lora Schyns

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Domingo 13 de marzo a las 22h30 (hora mexicana), Natalia Correa entrevistará Pascale Lora Schyns en la Hora Nacional de Morelos.

 

Poesía y prosa que versa por los linderos del teatro, tocando el tema sobre la violencia contra la mujer y mucho más. por el 102.9 en Morelos o en cualquier lugar en http://imryt.org/radio ( Radio en vivo).

 

 

Entrevista radiofónica  en la Hora Nacional de Morelos

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